Vue sur: http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20070918.CHA0604/lauvergeon_areva_se_rendra_prochainement_en_chine.html

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Le conseil de surveillance d’ Areva n’aura pas duré plus de vingt minutes et comme prévu Luc Oursel remplace Anne Lauvergeon à la présidence du directoire d’ Areva.

Le gouvernement n’a pas renouvelé le contrat d’Anne Lauvergeon dont le mandat prendra fin le 30 Juin prochain. Si l’organigramme devrait être quelque peu modifié, ce qui risque de choquer les français concerne le montant de ses indemnités de depart. Si cette dernière avait signifié à Nicolas Sarkozy qu’elle ne souhaitait pas toucher ses indemnités, elle devrait toutefois s’envoler avec un superbe parachute dorée.

Vraisemblablement Anne Lauvergeon devrait toucher deux fois son salaire fixe (654.960 euros en 2010) et deux fois la moyenne de sa rémunération variable sur les trois dernières années (environ 346.140 euros), soit la coquette somme de 1,82 million d’euros.

Sympa les indeminités de départ, de quoi éviter de pointer à Pôle emploi.

Depuis près de trente ans, l’économiste allemand Hans Diefenbacher effectue des recherches sur la création d’un indice qui mesurerait la prospérité des pays allant au-delà du P.I.B..
Il est considéré comme l’un des précurseurs ayant inspiré le club de Rome. Selon lui, « Si l’on démontre qu’au moins ces dernières années la croissance économique n’a pas toujours conduit à une augmentation de la prospérité, et donc de la qualité de vie des hommes, et que les coûts et profits de cette croissance sont répartis inégalement sur le territoire, cela ne doit-il pas avoir des conséquences sur la politique économique menée ? ».

En construisant un instrument comprenant 21 variables reprenant les trois thèmes du développement durable que sont l’écologique, l’économique et le social, il espère modifier les critères de jugement des politiciens. De plus, les variables retenues sont monétisables et actualisables.

Hans Diefenbacher a déjà expérimenté son instrument pour l’Allemagne et en dans le Land du Schleswig-Holstein. Au niveau national, les Verts semblent moins enthousiastes qu’au niveau régional. Pour preuve, ils ne lui ont pas proposé de siéger à la commission du Bundestag sur le sujet. Bien qu’encore marginal, Hans Diefenbacher n’est plus marginalisé comme il y a trente ans de cela.