Depuis près de trente ans, l’économiste allemand Hans Diefenbacher effectue des recherches sur la création d’un indice qui mesurerait la prospérité des pays allant au-delà du P.I.B..
Il est considéré comme l’un des précurseurs ayant inspiré le club de Rome. Selon lui, « Si l’on démontre qu’au moins ces dernières années la croissance économique n’a pas toujours conduit à une augmentation de la prospérité, et donc de la qualité de vie des hommes, et que les coûts et profits de cette croissance sont répartis inégalement sur le territoire, cela ne doit-il pas avoir des conséquences sur la politique économique menée ? ».

En construisant un instrument comprenant 21 variables reprenant les trois thèmes du développement durable que sont l’écologique, l’économique et le social, il espère modifier les critères de jugement des politiciens. De plus, les variables retenues sont monétisables et actualisables.

Hans Diefenbacher a déjà expérimenté son instrument pour l’Allemagne et en dans le Land du Schleswig-Holstein. Au niveau national, les Verts semblent moins enthousiastes qu’au niveau régional. Pour preuve, ils ne lui ont pas proposé de siéger à la commission du Bundestag sur le sujet. Bien qu’encore marginal, Hans Diefenbacher n’est plus marginalisé comme il y a trente ans de cela.

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