« Le seul moyen d’éviter un défaut (de paiement) immédiat est l’adoption par le Parlement du programme économique révisé. », telles étaient les paroles d’Olli Rehn, commissaire aux affaires économiques, au sujet de la Grèce. Ainsi, l’adoption par le Parlement grec du plan d’austérité effectuée cette semaine serait « le seul moyen » pour le pays d’éviter une faillite à court terme.

Ce programme d’austérité valant pour la période 2012-2015 doit aboutir à l’économie de 28,4 milliards d’euro et 50 milliards d’euro de privatisations. Son adoption est une condition sine qua non à l’obtention d’argent frais (110 milliards d’euro en tout) de la part des Européens et du Fonds monétaire international.

Selon Olli Rehn, « L’Union Européenne reste prête à aider la Grèce. Mais l’Europe peut seulement aider la Grèce si la Grèce s’aide elle-même. ». Il « appelle les dirigeants politiques grecs à assumer leurs responsabilités. ». Pour lui, « Le peuple grec et ses représentants démocratiques font face à un choix critique: réformer l’économie est certainement un défi, mais cela reste une bien meilleure solution qu’un défaut, qui frapperait le plus durement les plus vulnérables. ». Toujours selon Olli Rehn, « C’est aussi une question de justice. Un défi crucial consiste à combattre l’évasion fiscale et à encourager le vrai entreprenariat, qui soutient le travail honnête. ».

 

Depuis mardi et une grève de 48 heures comprenant coupures d’électricité et annulations de vol, le pays tourne au ralenti.

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