En ces périodes d’économie douteuse, l’investissement dans la pierre rassure. Mais contrairement aux idées reçues, le meilleur profit ne se trouve pas forcément dans les agences immobilières. Un investissement plus intéressant ? Acheter des parts de SCPI -Société Civiles de Placement Immobilier-. Le principe est de laisser des professionnels acheter des immeubles pour vous afin de les louer. Les revenus locatifs (moins les frais de gestion) sont reversés aux souscripteurs. La performance annuelle est d’environ 6% par an. Et il existe différentes catégories de SCPI. Celles spécialisées dans l’habitation doivent faire face à des prix d’achat élevés et des loyers stagnants. Les SCPI qui investissent dans des bureaux sont plus performantes mais elles varient beaucoup en fonction de l’état de l’économie. Enfin les SCPI qui sont souvent délaissées mais valent le détour : les “murs de magasins”.

Leur rendement par an est très correct : autour de 5,80% et elles sont surtout très stables. Le boulanger ou le bar de votre quartier sont des établissements loués parfois depuis des dizaines d’années. Le loyer n’augmente presque pas ce qui pousse les locataires à rester. On est donc à l’abri des mauvaises surprises et à l’abri de la crise car les petits commerces se louent toujours facilement. Dernier avantage : il est actuellement possible d’acheter des parts à crédit, les taux sont bas et on peut bénéficier d’avantages fiscaux comme la déductibilité des intérêts d’emprunt. Même la BNP Paribas vient de lancer un OPCI, une sorte de SCPI, mais plus souple sur les règles de donation et succession et dédiée aux commerces. Autant dire qu’en temps de crise, rien ne vaut le petit commerce près de chez soi !

Les temps sont durs et avec la crise actuelle il est normal de se poser des questions concernant son avenir. L’interrogation qui revient le plus souvent est : qui va payer nos retraites? En effet, le vieillissement de la population inquiète, et le système de retraite par répartition risque de rencontrer des difficultés pour pouvoir perdurer. Il faut donc penser dès maintenant à se protéger en se mettant un petit capital de côté, pour cela rien de mieux que l’investissement dans l’immobilier.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Tout d’abord, vous pouvez acheter un appartement ou une maison à crédit. Une fois l’appartement ou la maison à votre nom, vous pouvez choisir d’y vivre ou de la louer. La première solution vous permettra de ne pas payer de loyer chaque mois et donc de pouvoir économiser une certaine somme d’argent de manière régulière. Si vous décidez de louer ce bien, vous toucherez chaque mois un revenu supplémentaire que vous pourrez utiliser comme bon vous semble! S’en servir pour payer le loyer de la maison où vous vivez par exemple, ou rembourser le crédit que vous avez souscrit, ou mettre cet argent sur un compte afin de vous construire un petit capital.

Mais attention, être propriétaire a aussi des effets négatifs: toutes les réparations et rénovations seront à votre charge! Et lorsque vous louez votre bien, il faut avoir un peu de chance pour ne pas tomber sur de mauvais locataires! Si ce mode ne vous convient pas, vous avez aussi la possibilité d’assurer votre avenir en achetant en viager. Acheter en viager permet d’accéder à la propriété lorsque que vous n’avez pas d’apport suffisant pour souscrire un crédit mais seulement des revenus permettant un paiement échelonné. C’est à dire que vous passez un contrat avec une personne plus âgée qui possède un appartement. Vous vous engagez à payer tous les frais de celle-ci jusqu’à son décès. Pour le vendeur, c’est un moyen de s’assurer une rente jusqu’à la fin de sa vie. C’est aussi un moyen pour vous de récupérer un bien immobilier au bout d’un certain temps, c’est un pari sur l’avenir.

Bien qu’investir dans la pierre ne soit pas de tout repos, c’est un moyens de s’assurer des revenus supplémentaires pour préparer bien préparer sa retraite!

 

 

Image vue sur: http://www.gestiondefortune.com

A l’heure où l’Europe et la France sont en crise, Renault remue le couteau dans la plaie en ouvrant Jeudi une usine au Maroc.

En effet, alors que la demande en France a légèrement augmenté, puisque les immatriculations sont passées de 2,1 à 2,2 millions entre 2005 et 2011, la production de véhicules en France a elle baissé de 40%.
Nous pourrions nous laisser croire que ceci est un mouvement global de l’industrie automobile Française, mais ce serait être dans l’erreur.
En fait, les constructeurs français ont produit 531.267 véhicules en plus sur le marché mondial selon le CCFA ( Comité des Constructeurs Francais d’Automobile).

Les hommes politiques semblent aussi être dans l’erreur lorsqu’ils affirment que deux tiers des effectifs de la production automobile sont restées en France alors que la réalité est bien différente, puisqu’il s’agit seulement de 31% et que 101.000 postes ont été supprimés en 10 ans.

Cependant aucun doute sur les raisons de cette délocalisation, en effet le Maroc n’est qu’à quelques kilomètres des cotes Française, les couts d’importation sont donc très bas, de plus lorsqu’un Français est payé 1800 euros après 10 ans d’ancienneté, un marocain, lui, coutera seulement 240 euros, il n’en fallait donc pas plus à Renault pour se convaincre de délocaliser une fois de plus.

Certes, il est important pour nos constructeurs de rester compétitif, mais à l’heure qu’il est, ne serait-il pas préférable que nos grands patrons changent leur manière de penser ?

Et vous, qu’en pensez-vous ?

wikimedia.org

wikimedia.org

Tags: § § § § §